Puis, il est monté dans un vieux T6 et dans un dernier virage, un dernier battement d'ailes, il est parti en chandelle vers les étoiles.
Family in front of the house, Saint Antonin Noble Val;
Saint Antonin Noble Val 1956, le plus marrant dans ce montage c'est que ma mère est enceinte et va accoucher du couillon à droite dans un mois...!
mercredi 16 juillet 2008
maladie de Shy Drager
Père s'est éteint au petit matin (0H10) du 4 juillet 2008, après 10 jours de coma et 5 années de lutte contre la maladie de Shy Drager. Les derniers temps, ma mère est avec lui en permanence, elle planque les clefs de la bagnole de peur qu'il se barre faire un tour, il croit qu'il a la force de faire plein de trucs, mais non, il est très fragile, il n'arrive pas à comprendre ce qui se passe dans son corps, lui qui a fait du rugby, du tennis, lui qui aimait la natation, la chasse, la braconne, la déconne... mais pour lui 1 mois compte 1 an, bientôt une semaine pour 1 mois...et nous on est là, spectateurs impuissants de son état physique dégénératif, on est tellement malheureux de le voir ainsi, mais on a pu lui donner tout notre amour, jusqu'au bout, et même encore, pour toujours, si tu savais papa comme on t'aime, comme tu nous manques si fort..c'est tellement difficile de vivre sans toi, il va nous falloir beaucoup de temps pour comprendre que tu étais au bout du supportable, et que tu as préféré partir avant que ce soit pire que le pire que tu as connu et que tu as affronté avec tant de volonté, on t'admire. Ensemble, on va essayer de garder ta force, pour nous aider à continuer à vivre, de toutes façons on arrive pas à le croire, de toutes façons tu es avec nous, et à chaque instant nos pensées sont avec toi. Les êtres chers sont éternels.
Puis, il est monté dans un vieux T6 et dans un dernier virage, un dernier battement d'ailes, il est parti en chandelle vers les étoiles.
Puis, il est monté dans un vieux T6 et dans un dernier virage, un dernier battement d'ailes, il est parti en chandelle vers les étoiles.
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Noël au gîte à Fonjoucouse 2003 (aude) père n'est pas encore touché par la maladie.. enfin, c'est ce qu'on croit... si on regarde bien il commence a être légèrement vouté, puis petit à petit il presentera des signes Pakinsonien, mais il n'en est rien, c'est une MSA. L'évolution est trés rapide, 2/3 ans après cette photo il perdra 25 kilos et prendra 10 ans de plus. A 70 ans il ressemblera à un homme de 90 ans.. Il gardera sa joie et sa force jusqu'au bout. Profond respect.
Devant l'église du bled lors d'une balade, il fait 1 degré, ça pèle sévère, papa maman, et Graçou(tiens, t'es là toi?!) Si on regarde mieux, on remarque que les genoux de mon père sont légèrement pliés, la maladie va continuer de le casser physiquement pendant près de cinq ans. Il reste intellectuellement à 100% indemne. Il est optimiste malgré sa proche difficulté à se mouvoir, je pense qu'il sait que quelque chose est en train de lui arriver (et ma mère aussi, elle ne le quitte jamais, et quand il part faire un tour, elle l'attend, soucieuse, comme au premier jour, comme toujours)..Il ne saura jamais que c'est irréversible, et pour cause, à l'heure actuelle les médecins ne pose un diagnostic que lorsque les symptômes sont avérés, donc il ne sait pas. Après, tout va trés vite. Pas de possibilité de dépistage. Pas de traitement. Seulement le courage.
Casquette en tweed et gants de cuir, mais ce jour là il n'avait pas pris la Jag. Papa chéri, même l'éternité de viendra pas à bout de l'amour que nous te portions. Tu es dans nos coeurs pour toujours, Jeanine Dominique et Michel.
Père quelques mois avant de nous quitter, il est passé de 90 kg à 54kg. Si on regarde bien son visage, il a son éternel sourire et derrière ses Ray-Ban ses yeux sont toujours pétillants de vie et d'amour pour tout ce (ceux) qui l'entoure. Mon pére était un homme de coeur, il savait donner sans rien attendre en retour, il n'a pas été avili par le misérabilisme sociétal, il a su naviguer dans les méandres des comportements humains, il a su prendre chez l'autre, quel qu'il soit, que le meilleur, sans juger, sans blamer, sans bannir. Ta grande valeur d'individu nous donne une cinglante leçon d'humanisme. Et puis tu nous as prodigué tant de bonheur en ayant toujours été à nos cotés jusqu'a tes 73 ans. On est complètement perdu sans toi. Mon Dieu, nous sommes si malheureux. Maman, Dominique et moi on va essayer de ne pas trop pleurer, pour que tu ne pleure pas non plus, et que tu gardes ton sourire. On t'aime tant, bisous Papa, plein de bisous.
Pépé René, le père de mon père.. un dimanche de pique nique à la campagne. Bien qu'il fut enlevé trés tôt par la maladie(quelques mois aprés ma grand mère...), j'ai eu la chance de connaître mon grand père, c'est de lui que mon père avait hérité de cette façon de vivre la vie à tout moment comme des instants de bonheur.
Mamie, la mère de mon père (qu'elle est belle mamie..), le bébé c'est mon père (faut suivre..!)... Elle nous a quittée quelques mois avant mon grand père, cela a été une intense déchirure. J'ai également eu la chance de la connaître, c'est d'elle que mon père avait hérité de son insouciant optimisme. J'aimais me blottir dans ses bras, un inoubliable océan de douceur.
Le tacot, pépé Adrien (avec ses belles moustaches), mamie et mon père(sur le capot), papy(au volant), l'oncle Raymond et Lyly(sur le marche pied), et Marie-louise l'arrière grand-mère(à gauche)
Les mêmes devant la maison à Saint Antonin, avec tata Margot au premier étage.
La famille Loude, avec de gauche à droite; Maryse, mamie, papy, Claudette, et devant, Jeannot (mon père) et Monique.
Au jardin de Gelis, en bordure de l'Aveyron, des amies de mamie, peut-être la famille Zehr ou Fillaire, je sais pas..
